- parieur
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• 1640; de parier♦ Personne qui parie, qui aime à faire des paris.♢ Personne qui a l'habitude de parier aux courses. ⇒ turfiste. Une pouliche dont « pas un parieur ne voulait à cinquante ! » (Zola).parieur, eusen. Personne qui parie.⇒PARIEUR, -EUSE, subst.Personne qui parie, qui aime parier, surtout à l'occasion d'une compétition. La vanité du triomphe ou le plaisir du gain deviennent plus chers au parieur que ne l'est l'objet du pari (BALZAC, Chabert, 1832, p.48). À l'extrémité de chacun des secteurs, on mettait une écrevisse affamée. Il était rigoureusement interdit à chacun des parieurs de pousser la sienne (MILLE, Barnavaux, 1908, p.254):• ♦ On sait ce qu'est le monde des parieurs en Angleterre, monde plus intelligent, plus relevé que celui des joueurs. Parier est dans le tempérament anglais.VERNE, Tour monde, 1873, p.22.— En partic. Personne qui parie aux courses hippiques. Synon. turfiste. Le peuple agité des bookmakers et des parieurs (BOURGET, Essais psychol., 1883, p.49). On l'avait prise pour une parieuse ruinée et ramenée dans la voiture d'ambulance des jockeys (GIRAUDOUX, Bella, 1926, p.125).♦En empl. adj. Rien n'est joli comme un Auteuil ou un Longchamp à demi illuminé, à demi gris, et cette foule noyée dans le gazon, et parieuse, parieuse (VALÉRY, Corresp. [avec Gide], 1899, p.353).Prononc. et Orth.:[
], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1694; 1694-1878 au masc. Étymol. et Hist. 1640 (OUDIN Ital.-Fr.: Scommettitore, gageur parieur). Dér. de parier; suff. -eur2. Fréq. abs. littér.:24.
parieur, euse [paʀjœʀ, øz] n.ÉTYM. 1640; de parier.❖1 Personne qui parie, qui aime à faire des paris.1 On sait ce qu'est le monde des parieurs en Angleterre, monde plus intelligent, plus relevé que celui des joueurs. Parier est dans le tempérament anglais.J. Verne, le Tour du monde en 80 jours, p. 33.2 Personne qui a l'habitude de parier aux courses. ⇒ Turfiste (→ Fretin, cit. 4). || Un parieur enragé, malchanceux.2 (…) une surprise effarait les parieurs, la hausse continue de la cote de Nana, l'outsider de l'écurie Vandeuvres (…) Nana était (…) à quinze (…) Une pouliche battue sur tous les hippodromes, une pouliche dont le matin pas un parieur ne voulait à cinquante !Zola, Nana, XI.
Encyclopédie Universelle. 2012.